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Le discours des opérateurs face aux assurances


CastleRoad

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Bonjour,

Petite vidéo et analyse publiée ce jour par UFC Que Choisir.

Alors que 2 millions de Smartphones sont attendus au pied des sapins et que les vendeurs vantent les bienfaits des assurances de téléphones mobiles, l’UFC-Que Choisir a décortiqué les garanties de ces « assurances » et évalué leur intérêt économique. Le brillant emballage cachant un bien piètre intérêt, l’association appelle les consommateurs à réfléchir avant de souscrire ces contrats et les pouvoirs publics à mieux les encadrer. En effet, pas de moins de 4 griefs doivent être formulés :

1. Information précontractuelle : gare au brouillage des ondes

La présentation de ces assurances, par les vendeurs et les brochures, est au mieux lacunaire, au pire trompeuse : les garanties sont surestimées et les exclusions masquées. Les conditions générales, seul document détaillant les cas réellement couverts, sont, comme le montrent nos caméras cachées, très rarement remises au client avant la signature de contrat ; difficile alors de parler d’un consentement éclairé ! Résultat : l’UFC-Que Choisir reçoit de nombreuses plaintes s’agissant de la couverture réelle de ces assurances.

tablo-assurances-mobile_large.jpg

2. Garanties : un vrai problème de couverture

Notre étude de 8 contrats(1) met en évidence l’ampleur des exclusions : pertes et pannes sont rarement couvertes ; le vol n’est bien couvert que quand il y a violence ou effraction, cas très minoritaires ; pour les dommages, il faut un « événement extérieur » jouant dans la survenance du sinistre. Au final, la couverture réelle est bien plus faible que la teneur du discours commercial.

3. Rétractation et résiliation : difficile de raccrocher

Accessoires à la vente du mobile, ces assurances engagent dans la durée alors que le client n’a pas l’opportunité de comparer les offres concurrentes. Or, aucune possibilité légale de rétractation n’existe pour la souscription en magasin. De plus, parce qu’elles sont des contrats « de groupe » -où le client n’est que le sous-souscripteur d’un contrat souscrit par le distributeur- la loi Châtel qui facilite la résiliation ne s’applique pas. Ainsi, les clients ont souvent du mal à sortir des contrats, alors même que leur utilité à long terme est faible par la perte rapide de valeur des téléphones : souvent -50 % dès la 1ère année.

4. Un abonnement surfacturé : au moins deux fois trop cher !

Comparé aux autres assurances, le coût des assurances téléphone est élevé (au bas mot, 1/12ème du prix du téléphone neuf par an, contre 1/1000ème en assurance habitation), et va croissant avec sa perte de valeur, non compensée par une baisse de cotisation. Il l’est d’autant plus que les sinistres sont faibles, voire comme pour le vol en baisse (-33 % entre 2007 et 2010).

vol-remboursement_large.jpg

Au final, notre étude souligne que pour 432 millions d’euros payés par les clients, les assureurs n’en reverseraient que 77 millions d’euros ! Ce très faible ratio -17,8%, contre environ 70 % en assurances auto ou habitation- s’explique par une politique de commissionnements des distributeurs et courtiers aussi inadmissible qu’opaque : 35 % en moyenne pour le premier, et 20% pour le second !

partage-assurance_large.jpg

Au vu de la non-pertinence actuelle des assurances téléphones mobiles, l’UFC-Que Choisir appelle donc les consommateurs à la plus grande vigilance, et met en ligne sur son site des outils d’information et de résiliation.

Par ailleurs, pour remédier aux carences constatées, l’UFC-Que Choisir demande aux pouvoirs publics :

  • Pour garantir le consentement éclairé du consommateur : la mise en place d’un droit de rétractation ; l’obligation dans toute communication de mentionner les exclusions de manière aussi explicite que les garanties ; l’obligation pour le vendeur d’indiquer au client son niveau de commissionnement sur l’assurance vendue.
  • Pour faciliter la sortie du consommateur : la possibilité de résilier à tout moment une assurance à partir d’un an d’ancienneté dans le contrat et au minimum, l’extension de la loi Châtel aux assurances de groupe.

Source : Quechoisir.org http://www.quechoisi...e-de-couverture

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Lorsque vous achetez un nouveau téléphone, les vendeurs vous proposent systématiquement une assurance pour votre mobile. Parfois, il arrive même que les vendeurs forcent la main au client pour des assurances plus que douteuse. L’UFC Que Choisir a publié un rapport dévoilant les impostures des assurances mobiles.

L’UFC Que Choisir a longuement étudié les statistiques et a épluché les témoignages de clients aux assurances mobiles. Et le résultat est édifiant. En effet, selon l’association de consommateurs, ces assurances mobiles ne servent pas à grand-chose, pire, certains cas relèvent même de l’arnaque pure et simple. L’association dénonce d’abord un gros flou sur les contrats d’assurance, et indique que bon nombre de consommateurs qui n’avaient pas souscrit à un contrat d’assurance ont eu la mauvaise surprise de constater qu’ils payaient tout de même ladite assurance.

Mais il y a pire. Certaines assurances ne couvrent en rien les clients, utilisant des failles juridiques. Ainsi l’UFC que choisir cite la « non-immédiateté de la prise de conscience du vol » en prenant l’exemple d’un client qui avait déclaré son vol… 30 minutes après les faits, et qui s’est vu refuser une indemnisation. Un autre client n’a lui non plus pu toucher son indemnisation pour la même raison, simplement parce qu’il avait dû attendre 3 heures au commissariat pour porter plainte.

L’UFC Que Choisir cite également beaucoup d’autres exemples accablants mettant en cause les assurances mobiles. L’exemple le plus frappant est celui de ce client qui s’est évanoui dans un lieu public, son téléphone à la main. Après avoir repris ses esprits, sont téléphone avait disparu. Est-ce un vol ? Non, clament les assurances, qui ont qualifié les faits de perte, faits non couverts dans son contrat.

Selon l’UFC Que Choisir, c’est moins de 25% des clients qui ont vu leur vol couvert. L’association dénonce également le prix beaucoup trop cher des assurances, qui coûtent en général 1/12 eme du prix du téléphone, alors que les assurances pour d’autres produits sont beaucoup moins onéreuses.

Des irrégularités que souhaite dénoncer l’UFC Que Choisir dans son rapport. Heureusement pour les clients, seulement 10% d’entre eux ont souscrit à une assurance mobile.

Source

Moi je n'ai jamais pris d'assurances pour mes téléphones et cela me conforte dans l'idée de ne pas le faire. Il y a plus à perdre qu'à y gagner.

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  • 3 months later...

Slt, et si tu te fais tirer ton iphone tu dis qoi ?

La bonne question est plutôt que fera l'assurance bidon dans un cas comme ça? et bien rien à moins que tu te sois fait assommer et encore

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Slt, en gros en france tu peu te faire tout piquer et on te rembourse jamais rien ,mais ou va t'on.

aprees le souci si t'est mal assuré on te rembourse seulement la valeur de la facture, sa veut dire que ton iphone et ben tu t'assois dessus et en plus ta que le montant de la facture remboursé, doc presque rien.

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Slt, en gros en france tu peu te faire tout piquer et on te rembourse jamais rien ,mais ou va t'on.

aprees le souci si t'est mal assuré on te rembourse seulement la valeur de la facture, sa veut dire que ton iphone et ben tu t'assois dessus et en plus ta que le montant de la facture remboursé, doc presque rien.

L'assurance gagne des sous (ben oui). Mathématiquement, toi, en tant que client, tu as plus de probabilité d'en perdre.

Et en effet, il n'est pas rare que les assurance ne couvre que les vols avec violence...

On a du annuler la voyage au japon a cause du tsunami, ben l'assurance annulation, rien à faire...

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Salut, voici une info arrivée après l'enquête concernant l'assurance Bouygues.

Précision de Bouygues Télécom à propos de l'enquête sur les contrats d'assurance

L'enquête de l'UFC-Que Choisir sur les assurances pour téléphones mobiles se baserait sur une offre de Bouygues Telecom qui n'est plus commercialisée à date. L'UFC-Que Choisir avait prévenu que l'assurance citée dans son étude ("TranquilAssur") avait été remplacée début 2012 par le nouveau contrat mis en avant par l'opérateur.

Toutefois, l'association a maintenu sa mention de l'ancien contrat, faute de réponse de l'opérateur à sa demande de transmission des conditions générales du nouveau contrat.

Selon l'opérateur, « Garantie Echange 24 » ne serait engageante que les six premiers mois, le client pouvant ensuite résilier ; le vol et la perte par négligence seraient couverts, la perte ne nécessitant pas de dépôt de plainte. Sa cotisation mensuelle varie de 3,99 euros à 14,99 euros selon le modèle de smartphone.

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